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Oléoduc Énergie Est - L’UPA de la Capitale-Nationale-Côte-Nord préoccupée par le projet

Publié le 10 mai 2016 - Écrit par l'UPA

Catégorie :

  • Capitale-Nationale–Côte-Nord
  • Citoyen/Citoyenne
  • Producteur/Productrice
  • Communiqués

Oléoduc Énergie Est - L’UPA de la Capitale-Nationale-Côte-Nord préoccupée par le projet

La Fédération de l’UPA de la Capitale-Nationale-Côte-Nord est grandement préoccupée par les nombreuses répercussions potentielles associées à la présence du pipeline de TransCanada sur les terres des producteurs agricoles et forestiers qu’elle représente. C’est essentiellement ce qui ressort du mémoire déposé par la Fédération au Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE), dont les travaux ont été suspendus par le gouvernement provincial le 22 avril dernier.

Dans la région de la Capitale-Nationale-Côte-Nord, c’est plus de 240 producteurs agricoles et forestiers qui pourraient être affectés par le passage du pipeline sur leurs terres. La présence de l’oléoduc pourrait engendrer des pertes importantes de superficies productives et de revenus, en plus des inconvénients associés à la construction des infrastructures et à leur mise en production. Pour Alain Juneau, président de l’UPA de Québec, Jacques-Cartier, ce dossier est très préoccupant. «C’est à St-Augustin que le tracé traverse le fleuve. Le producteur touché verrait sa terre agricole transformée en gros chantier, sans pouvoir y faire ses activités agricoles et sans savoir de quelle façon il serait compensé. Il y a beaucoup de questions sans réponses, c’est inquiétant», a-t-il déclaré. Les producteurs seront également contraints à respecter diverses mesures afin de satisfaire à des normes de sécurité, notamment en lien avec certaines opérations culturales et à l’accès aux emprises du pipeline.

Les producteurs agricoles et forestiers craignent la contamination de leurs terres, des cours d’eau et des sources d’eau potable qui sont essentiels à leurs productions animales et végétales, de même qu’à l’alimentation humaine. «Une contamination des terres pourrait être dramatique, voire même irréversible, pour la poursuite des activités agricoles. Les risques élevés inquiètent les producteurs de la région qui souhaitent préserver leur patrimoine et leurs revenus. Nous ne nous sentons plus maîtres chez nous lorsque l'on se fait défaire nos propriétés», a lancé Philippe Alain, président de l’UPA de Portneuf. Les producteurs biologiques s’opposent, quant à eux, catégoriquement au projet, puisqu’ils appréhendent de perdre leur certification biologique advenant la contamination de leurs terres, ce qui pourrait fragiliser leurs entreprises.

La zone agricole de la Capitale-Nationale est parmi les plus diversifiées du Québec en termes de productions agricoles. L’agriculture, l’agrotourisme et la gastronomie sont des activités économiques qui contribuent de manière significative au développement social, économique et environnemental des communautés de notre territoire. La Fédération estime donc illogique d’utiliser ces terres à des fins autres que l’agriculture, surtout lorsque les risques de préjudices à la qualité des terres agricoles sont si importants en comparaison avec ce que les communautés locales pourraient en retirer.

La Fédération de l’UPA de la Capitale-Nationale-Côte-Nord représente 1 100 producteurs agricoles et forestiers sur l’ensemble de son territoire.

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