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L’importance de l’apport économique des producteurs agricoles dans nos régions

Publié le 28 octobre 2016 - Écrit par Fédération de l’UPA du Bas-Saint-Laurent

Catégorie :

  • Capitale-Nationale–Côte-Nord
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  • Communiqués

Québec - Le 28 octobre 2016 - « L’agriculture et l’agroalimentaire sont des secteurs structurants pour l’économie de nos régions et est au cœur des préoccupations des producteurs (rices) de la Capitale-Nationale-Côte-Nord », a déclaré la présidente de la fédération régionale de l’UPA de la Capitale-Nationale—Côte-Nord, Jacynthe Gagnon, en marge de l’assemblée générale annuelle de la Fédération qui réunissait 67 délégués et près de 100 participants au total.

Les agriculteurs de la Capitale-Nationale—Côte-Nord ont besoin d’un signal clair du gouvernement québécois qui, contrairement à nos compétiteurs canadiens et internationaux, tarde à identifier l’agroalimentaire comme un levier économique important. « La contribution économique des 1 082 entreprises agricoles de notre région est déjà substantielle. Pour aller plus loin, elles doivent pouvoir compter sur un appui compétitif du gouvernement », a poursuivi Mme Gagnon. Malheureusement, ce signal tarde à venir. Le gouvernement nous entraîne plutôt dans une neuvième consultation depuis 2008.

Les participants ont réaffirmé leur volonté de participer au développement économique de la région et celle de produire des aliments frais et variés, de qualité supérieure. Cependant, il faut que la volonté politique soit de la partie. « Si nous avons les bons outils, nos producteurs agricoles ont le dynamisme, l’expertise et l’ingéniosité pour être compétitifs sur tous les marchés », a dit le 2e vice-président de l’UPA, Martin Caron.

De plus, les producteurs agricoles fulminent de la facture qu’ils auront à assumer à la suite des changements proposés au Programme de crédit de taxes foncières agricoles (PCTFA). Cela entraînera une augmentation entre 30 et 40 %, et ce, dès 2017. L’enjeu fondamental de ce dossier est la valeur taxable du foncier agricole. Dans les circonstances, l’UPA souhaite le maintien du PCTFA dans sa forme actuelle ainsi qu’une table de travail réunissant la FQM, l’UPA et les ministères concernés pour une réelle réforme de ce programme, dont les coûts ont explosés. Une résolution en ce sens a été adoptée en assemblée générale par les membres présents.

Un panel économique était organisé en après-midi avec Charles-Félix Ross, directeur général de l’UPA et agroéconomiste, François L’Italien, chercheur à l’Institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC) et professeur associé au département de sociologie à l’Université Laval et Gilbert Lavoie, économiste-conseil et cofondateur de Forest Lavoie Conseil inc. L’objectif de cette présentation était de présenter l’importance du rôle économique de l’agroalimentaire au Québec et dans la région, ainsi que la nécessité de l’appui de l’état pour soutenir les investissements privés en agriculture.

Lors de l’assemblée, une élection s’est tenue pour le poste à la présidence. Suite aux résultats, Jacynthe Gagnon a été réélue à ce titre et Mme Luce Bélanger a été élue par acclamation au poste de vice-présidente. Un nouvel exécutif est en place au sein de la Fédération, il s’agit de Mmes Jacynthe Gagnon, Luce Bélanger et MM. Mario Delisle, Patrick Derome et Jean-Marc Lavoie.

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