Le portrait agroalimentaire de la Capitale-Nationale

Située au nord du fleuve Saint-Laurent, la Capitale-Nationale englobe des sous-régions fort diversifiées, dont Portneuf, l’île d’Orléans et Charlevoix.

La Capitale-Nationale bénéficie de la présence de la ville de Québec’ en son cœur. Avec un grand bassin de consommateurs, la région est reconnue pour son offre agrotouristique diversifiée. Elle est notamment réputée pour ses paysages agricoles enchanteurs qui longent le fleuve Saint-Laurent.

Les 1 000 fermes qu’on y trouve sont réparties pour l’essentiel au sud, le long du fleuve, sur une bande d’au maximum 30 kilomètres (à la hauteur de Portneuf).

Un peu plus de 50 % des fermes enregistrent un revenu annuel de moins de 100 000 $. C’est donc le royaume des fermes de petite taille.

Les trois secteurs présentent chacun une agriculture distinctive. Le territoire englobant Portneuf, la Jacques-Cartier et Québec est caractérisé par les grandes cultures, dont celle de maïs, de même que par la production laitière, l’acériculture et la culture de pommes de terre. L’agriculture urbaine prend également de plus en plus de place au sein de la ville de Québec.

Dans la Côte-de-Beaupré et sur l’île d’Orléans, on trouve par ailleurs une agriculture fruitière et horticole. L’île est particulièrement reconnue pour ses fraises, ses pommes et ses pommes de terre.

Finalement, la région de Charlevoix est caractérisée par plusieurs productions animales diversifiées, notamment avec les vaches laitières, les bovins de boucherie et les porcs.

Pour l’ensemble de ces secteurs, les principales productions sont :

• le lait (24 % des revenus);
• les légumes (21 %);
• les volailles (11 %);
• les porcs (9 %).

À elle seule, la production de pommes de terre représente 13 % des revenus agricoles. C’est d’ailleurs, à l’échelle de la province, la première région productrice, avec 23 % de la production. L’élevage de dindons y est également florissant, avec environ 40 % de tout le volume québécois qui y est produit.

Il s’agit également de la région avec le plus grand nombre d’appellations réservées, dont l’« ’Agneau de Charlevoix », la toute première de la province. Pour être désigné ainsi, l’agneau doit être né et avoir été élevé en bergerie dans la région. L’alimentation de base, qui exclut le maïs, est constituée d’orge et d’avoine produites dans une aire géographique précise ainsi que de fourrages cultivés majoritairement par les éleveurs.

Charlevoix abrite un élevage de vaches Canadiennes, dont le lait est également une appellation réservée. La Laiterie de Charlevoix en tire différents fromages, dont le 1608, faisant référence à l’année d’arrivée des premières vaches en Nouvelle-France, qui deviendront, par adaptation, les Canadiennes.

Portneuf est quant à elle réputée pour son célèbre « Maïs sucré de Neuville », une indication géographique protégée adoptée en 2016.

• 1 800 emplois directement liés à l’agriculture
• 46 200 emplois générés par l’industrie bioalimentaire
• 130 entreprises de production, de transformation et de distribution certifiées biologiques
• 217 entreprises de transformation
• L’industrie bioalimentaire représente un PIB de 2,6 G$, dont 1,35 M$ directement pour l’agriculture

Le saviez-vous?

Avis aux gourmands et « épicurieux » : la Capitale-Nationale est un vaste terrain de découvertes. On y trouve 65 entreprises agrotouristiques, 335 kiosques à la ferme et une quinzaine de marchés publics.  

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