L’Union des producteurs agricoles (UPA) demande aux municipalités québécoises de reconnaître, protéger et promouvoir l’apport économique et sociétal de l’agriculture et de la foresterie privée tout en intégrant vigoureusement ces deux secteurs stratégiques dans leurs initiatives de développement. Elle lance aussi un appel aux agricultrices et aux agriculteurs de la province, afin d’assurer une représentativité accrue au sein des conseils municipaux.
« Les gouvernements municipaux ont une incidence unique, concrète et sans équivoque sur le quotidien des citoyens. Les quelque 4 300 candidates et candidats qui ont choisi de participer activement à la vie démocratique de leur milieu font preuve de courage, de détermination et de conviction exemplaires. Ils ont aussi une influence directe sur l’avenir alimentaire des Québécoises et des Québécois dans plusieurs centaines de municipalités au Québec. D’où l’importance pour les agricultrices et les agriculteurs de poser leur candidature d’ici la date limite (1er octobre) afin d’être au coeur des discussions », a déclaré le président général de l’UPA, Marcel Groleau.
La crise sanitaire a ravivé le débat sur l’autonomie alimentaire partout sur la planète. Le Québec n’a pas échappé à cette grande discussion, même si la situation chez nous se compare avantageusement à celle d’autres pays. La nécessité d’assurer le maintien d’une agriculture résiliente et compétitive, de favoriser l’achat local et de combler au maximum nos besoins alimentaires fait consensus plus que jamais, comme l’ont démontré les conclusions du Dialogue sur l’autonomie alimentaire, une initiative de l’UPA et de l’Institut du Nouveau Monde tenue en 2020. Les municipalités peuvent et doivent participer activement à l’atteinte de cet objectif.
Rappelons que l’autonomie alimentaire signifie bien sûr subvenir aux besoins alimentaires de nos concitoyens, maintenir la diversité de l’offre et permettre à tous un accès facile et abordable à des aliments de qualité, produits de façon durable et répondant aux attentes croissantes des consommateurs. Mais elle commande aussi la recherche constante d’opportunités sur tous les marchés, y compris internationaux. La véritable autonomie repose sur le développement du plein potentiel de notre agriculture, dans chaque localité et dans chaque coin de pays, ici comme ailleurs dans le monde.
Soulignons que l’agriculture et la foresterie façonnent le visage des régions à la fois sur les plans géographique, communautaire et économique. Les quelque 40 000 agriculteurs du Québec exploitent près de 28 000 entreprises, majoritairement familiales, procurent de l’emploi à près de 60 000 personnes et ont généré, en 2020, des recettes monétaires de plus de 10 G$. Les 30 000 producteurs forestiers récoltent quant à eux de la matière ligneuse pour une valeur annuelle de plus de 350 M$ générant un chiffre d’affaires de 2,5 G$ par la transformation de leur bois.
L’UPA proposera chaque semaine un thème sur lequel cette grande discussion sur l’agriculture et la foresterie devrait porter, en l’occurrence l’importante contribution des secteurs agricoles et forestiers dans le développement régional, la future Stratégie nationale d’urbanisme et d’aménagement des territoires, la réglementation municipale en matière de pesticides et la nécessité de mettre en place un taux agricole distinct.
Pour en savoir plus sur les enjeux agricoles et forestiers des élections municipales 2021, visitez le https://www.upa.qc.ca/fr/municipales-2021/ Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre ainsi que les comptes Twitter Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre et Facebook Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre de l’Union.